samedi 12 novembre 2011

Astuces de Ninja pour un Sevrage

Mon plus gros problème du moment ? Sevrer ma fille partiellement.

L'objectif étant de lui laisser uniquement la tété du matin, il faut donc bien remplacer les "autres" tétés de la journée par "autre chose". Le repas du midi ne pose aucun problème car il n'y a pas de biberon, mais pour ce qui est des autres repas là ça se complique.

Mademoiselle Naine ayant eu le luxe d'être nourrie au sein pendant six mois, je comprends qu'un biberon de lait synthétique me soit craché au visage... Quand on a droit à plein de goûts différents pendant sept mois et qu'on doit boire un quart de litre de lait infantile sans goût, forcément, c'est moins bon et Mademoiselle Naine tire la tronche !

Du coup, Je me suis transformée en Maman ninja et j'ai persévéré pour trouver une (voir plusieurs si possible) solutions.
Test numéro 1 : le goûter étant une compote de fruits, j'ai tenté d'y ajouter du lait infantile.
Test numéro 1 : REUSSI !

Test numéro 2 : augmenter les doses de lait par rapport au fruit (poire/banane/pomme)
Test numéro 2 : REUSSI !

Test numéro 3 : ajouter de la blédine avec un goût (j'ai pris miel) sans respecter les doses recommandées (pour 240 ml, 6 cuillères sont conseillées, je n'en ai mis que 3)
Test numéro 3 : REUSSI !

Aaaaaah quel bonheuuuuuuuuuuuuuuuur de voir sa fille faire un cul sec sur son bibi de 240ml !!!!
Du coup, plus de souci de lui faire ingurgiter son demi litre de lait par jour. Et ça fait du bien.

Sans compter les yaourts nature sucré et les semoules au lait à midi et le soir.

Second problème, la quantité de nourriture qu'elle doit ingurgiter ! Alors là, on a tenté le forcing sans résultat, alors du coup on a testé les multiples essais (on fait des pauses quand elle commence à rechigner) ajouter à cela le changement de personne (un coup papa, un coup maman).

Finalement, on y est arrivé. et heureusement car elle était devenue ronchon et grognon car elle ne mangeait pas assez!

Côté nourriture on est ENFIN un peu plus tranquille....

vendredi 11 novembre 2011

Merci Ma Naine !

Ce matin fut un matin merveilleux !
Ma naine m'a laissé dormir jusqu'à 10h41. Bon d'accord si l'on ne compte pas le réveil à 5h30 pour un câlin-c'estlanuit-dodo ni la tété de 8h du matin...

Mais Ô miracle, nous avons eu un semblant de grasse matinée !

Etant dans une phase dite "compliquée", c'est donc en nous remontant les manches que nous abordons la terrrrrrrriiiiible combinaison sevrage+commencement chez la nounou+diversification complète+absence de 48h du papa.

Nous sommes sortis sains et saufs des 48H sans mon Namoureux, si on admet que mademoiselle Naine était ronchon et grognon pendant deux jours, elle s'est plutôt bien rattraper quand son Papa est revenu car elle babille comme jamais et raconte à qui veut bien l'entendre ses "bwabwa", ses "ouaoua" et ses "prrrrttt" ; enfin surtout à son papa d'ailleurs.

Qui l'eût cru qu'une si petite chose faisait des bruits ridicules puissent nous mettre la larmiche à l'oeil ?
Pas moi si on me l'avait dit avant que je sois maman.

Vu l'heure, respectons les paroles de Mc Solar : "le silence est d'or, elle dort, alors je me tais"...

A bon liseur (oui car on a pas encore inventé les blogs auditifs), Salut !

Qui a parlé de petit changement ?

A vrai dire, c'est plutôt un véritable chamboulement qu'il y a eu dans ma vie en deux années !

D'une situation de femme d'affaires indépendante, voyageuse et pleine de ressources, je suis devenue une femme au foyer (enfin pour le moment), maman d'une mini troll de sept mois, et parfaite (enfin ça dépends des jours) maîtresse de maison.

Qui l'eût cru ?
Surement pas moi si vous m'en aviez parlé il y a quelques années !

Bref, après avoir fini ma mission au Japon où je me suis régalée comme une enfant devant son gâteau d'anniversaire, je me suis enfin posée avec mon Namoureux. Entre temps, mère nature a décidé de faire de nous des "nouveaux parents" d'une naine ayant une constitution solide.

Elle a maintenant sept mois, et grâce à toute ma volonté pour la faire garder, je sors (qui a dit enfin) la tête de l'eau !

Être parents n'est pas de tout repos, et même si un sourire de ma naine illumine ma vie (et c'est gratuit en prime), savoir gérer son enfant et tout le reste demande une volonté de kevlar (il parait que c'est 5 fois plus résistant que l'acier).

Moi qui plus jeune, était une personne qui "crachait" sur les femmes enceintes : "mais bien sur, en dehors de ces 10 kilos en plus, elle peut bien rester debout le temps de deux arrêts de tramway", ou sur les parents : "mais ils peuvent pas la faire taire la marmaille ? on peut bien mettre un téléphone en silencieux ? faudrait leur montrer où se trouve le bouton mute sur les lardons".


je tiens à présenter mes sincères excuses à toutes ses femmes enceintes, et à tout ces parents dont j'ai croisé le chemin pendant ces vingt dernières années !

Parce que quand on est enceinte, ce ne sont pas que quelques kilos en trop que nous avons à porter, mais bel et bien un ou une squatteuse si ce n'est plusieurs (je vénère les multipares, et encore plus les mamans de jumeaux/jumelles et plus) qui nous pompent l'organisme, sans compter que la future naine que je portais s'est découvert une passion non dissimulée pour la samba brésilienne... passion qu'elle assouvissait uniquement au sein de mon utérus, car depuis sa naissance elle est plutôt calme.
A moi les côtes écartés, le diaphragme décollé, la vessie qui fait tapis à rebond, à moi le ventre distendu : Bref le carnaval de Rio de Janeiro IN UTERO !

Sans compter qu'une fois née, ma naine -comme tout autre nain- dépends complètement de nous ces parents...

Après coup, je trouve qu'on ne nous répète pas assez que la "suite" est bien plus prenante et difficile que la grossesse (enfin quand c'est le premier nain qui est sorti parce qu'à deux, avant ou après c'est aussi difficile).

Si vous comptez les suites de couches, le temps de se rétablir, les cicatrisations diverses (je vous passe les détails, les mères sauront de quoi je parle que ce soit d'une césarienne ou d'une épisiotomie), la fatigue, le manque de force, bref la totale ... on ne peut malheureusement jamais rattrapé les heures de sommeil manquées, les moments de pétage de plomb (heureusement qu'on est deux, ça fait un "chacun son tour") !
Et puis la peur (quand c'est le premier enfant) de mal faire, de lui faire mal, etc.

Dans les moments durs, je me rappelle toujours ce que dit ma médecin : "avant vous pensiez beaucoup pleurer et même parfois vous vous reteniez. Sachez qu'à partir du moment où vous êtes enceinte, vous n'aurez de cesse de pleurer pour rien et pour tout que ce soir pour les moments durs comme les plus beaux : avoir un enfant c'est augmenter son quota de pleurs par vingt. Alors surtout ne vous retenez jamais quelque soit l'endroit ou le moment".


J'en reviens toujours à deux phrases !
l'une m'horripile et l'autre me laisse perplexe...
le prochain qui me dit "tu vas voir les enfants, c'est QUE DU BONHEUR" : promis je le tue et à petits feux!
et puis une amie Mafalda m'a dit un jour, "le plus marrant d'être devenu parents, c'est qu'une fois que nos naines sont là et grandissent, on se demande COMMENT ON FAISAIT SANS ELLES".

Certes mon Namoureux, lui, se souvient très bien des soirées interminables à jouer aux jeux vidéos, ou alors des moments câlins, ou encore des sorties à pas d'heure à l'improviste, mais surtout des grasses matinées !
Quant à moi, j'avoue que cela me semble loin, et même si le soir, je suis soulagée de l'avoir couchée (et youpie qu'elle s'endorme seule), je ne peux m'empêcher de me dire que seule dans sa chambre et loin de moi, bah elle me manque déjà...

Bon, ce n'est pas le tout mais là, ma naine réclame son rechargement de batterie "maman".